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Qui sommes nous ?

A propos de nous

Les ateliers « Coaching Mémoire » ont été imaginés et élaborés par Signe Andersen, Neuropsychologue intervenant depuis plusieurs années pour réaliser les bilans neuropsychologiques lors des protocoles de Recherche sur les troubles cognitifs. Elle a également une longue expérience de réhabilitation cognitive auprès des adultes accidentés de la route et des enfants avec les troubles des apprentissages. Ces expériences lui ont permis de créer ces atéliers de réhabilitation neuropsychologique adaptés à la population VIH présentant des troubles cognitifs légers à modérés.

Qui peut y participer ?

Vous vivez avec le VIH et vous avez des plaintes de mémoire et/ou de concentration ?
Vous êtes motivé pour améliorer vos capacités de mémoire ?

« L’objectif des ateliers Coaching Mémoire est de rendre vos capacités de mémoire actuelles plus efficaces. Nous vous proposons les outils mais VOUS allez être l’acteur principal »

Quelques mots sur les ateliers

Les ateliers Coaching Mémoire sont destinés aux personnes vivant avec le VIH et présentant des difficultés de mémoire ou d’attention. Ils sont élaborés à partir des dernières recherches en la matière et aussi dans le domaine de la réhabilitation neuropsychologique des fonctions cognitives.
Les ateliers sont également conçus pour être un lieu social où vous allez pouvoir échanger avec les autres participants.

A quoi vous vous engagez ?

La durée du programme totale est d’environ 3 mois (7 séances sur 3 mois). Il est important que vous soyez disponibles pour toutes les séances. Vous allez également réaliser quelques exercices chez vous entre les séances pour que votre mémoire s’améliore surtout dans votre vie quotidienne.

Pour vous inscrire

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Voyage en mémoire

Expérience interactive proposée par Coaching Mémoire :
Ateliers de mémoire proposés aux personnes vivant avec le VIH

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Mémoire épisodique

En cherchant les réponses à ces questions vos neurones de la mémoire épisodique du stockage et de restitution s’activent.
Vous n’avez néanmoins pas eu besoin de solliciter vos neurones d’encodage puisque vos souvenirs passés sont déjà créés.
Mais…peut-être que ce voyage virtuel de la mémoire est en train de les activer car vous n’allez pas oublier cette expérience unique que vous êtes en train de vivre devant votre écran. Demain…Vous souviendrez-vous de ce voyage ?
Quand vous vous dites : « je me souviens que… »,vous vous appuyez sur votre mémoire épisodique.
La mémoire épisodique nous permet de stocker des évènements vécus avec leur contexte (lieu, date, personnes présentes, etc.). Ce sont nos souvenirs. Ce type de mémoire présente plusieurs phases qui sont gérées par différentes régions du cerveau. La trace mnésique se crée lors de la phase d’encodage. Ensuite le souvenir est renforcé et stocké. La dernière phase permet de le récupérer au moment souhaité.

Mémoire sémantique

Si vous connaissez la réponse, cette dernière est stockée dans votre mémoire sémantique sinon, elle va maintenant y être gravée sous une nouvelle trace mnésique. La réponse est « oui ».
A partir du moment où vous vous dites « je sais que… », les neurones de votre mémoire sémantique s’activent. Ce sont particulièrement les neurones des lobes temporaux. Ils sont situés dans votre cerveau au niveau de vos oreilles.
La mémoire sémantique est le système mnésique qui nous permet de stocker nos connaissances générales : connaissances sur le monde, notre métier, la signification des mots, etc. Nous possédons tous notre propre base de connaissances.

Mémoire procédurale

Normalement, vous n’avez pas besoin de faire attention aux déplacements de votre souris ou de penser à cliquer, votre mémoire procédurale a mémorisé les schèmes de geste et les réalise automatiquement.
La mémoire procédurale nous permet de nous souvenir comment faire les gestes habituels. Ce sont nos savoir-faire et nos habilités motrices. Cette mémoire nous permet d’acquérir des automatismes qui ne demandent peu de concentration pour les exécuter.

Mémoire spatiale

Toutes ces images vous permettant de naviguer mentalement dans votre maison sont stockées dans votre mémoire spatiale.
Ainsi, nous pouvons mémoriser des trajets que nous empruntons chaque jour ou l’emplacement des différentes pièces dans notre maison, etc...

Mémoire et émotion

Les événements qui nous ont marqués sont souvent gravés dans notre tête. C’est justement les émotions qui ont mis en place leur pouvoir « booster ».
Les émotions jouent un rôle important dans la construction de nos souvenirs (mémoire épisodique). Les émotions positives ou négatives associées à un souvenir renforcent la trace mnésique et elles rendent également le souvenir plus détaillé. Le système des émotions est placé profondément dans le cerveau à côté d’une des structures clé pour la construction du souvenir, l’hippocampe.

Mémoire de travail

Les circuits neuronaux de votre mémoire de travail de vos lobes pariétaux et frontaux viennent de s’allumer. Ces circuits se trouvent sur le côté de votre tête et vers votre front.
La mémoire de travail nous est davantage inconnue, pourtant elle est essentielle pour réaliser beaucoup de tâches cognitives. Elle correspond à notre espace mentale permettant de retenir momentanément une information comme un numéro de téléphone, une question posée, etc. Nous pouvons dire que c’est notre « mémoire vive ».
Ce type de mémoire est dite « de travail » pour faire référence à son aspect actif car une information n’est rarement retenue passivement. Par exemple, nous répétons mentalement un numéro de téléphone pour le maintenir en mémoire le temps de le composer.

Chemin des souvenirs

La restitution d’un souvenir est souvent un processus conscient. En vous demandant où vous étiez en vacances, il y a 3 ans, sûrement que la réponse ne vient pas immédiatement.
Souvent, vous guidez votre recherche en vous posant certaines questions. C’était en quelle année, il y a 3 ans ? Est-ce que j’étais célibataire ou en couple ? Suis-je partie à l’étranger ?
L’éclairage du chemin est également lié à la façon dont le souvenir a été enregistré dans le cerveau. Le chemin va être plus allumé si l’encodage a été approfondi par des associations ou « boosté » par des émotions. J’imagine que la récupération des souvenirs du 11 septembre 2001 était rapide.
La mémoire épisodique est responsable de mémoriser nos souvenirs comme nous l’avons vu dans la partie précédente. Chez la personne vivant avec le VIH présentant des troubles de mémoire, les souvenirs peuvent être mémorisés ce qui est important de souligner. Néanmoins, la personne peut rencontrer des difficultés à les restituer. Nous pouvons dire que le chemin vers les souvenirs n’est pas toujours bien éclairé chez la personne vivant avec le VIH.

Capacité de "mémoire vive"

La mémoire de travail est notre « mémoire vive » nous permettant de retenir et de manipuler mentalement des informations sur le moment. Chez la personne vivant avec le VIH, la « mémoire vive » peut être réduite en capacité.

La loupe attentionnelle

Notre cerveau doit être bien attentif et diriger son attention sur l’information à retenir pour pouvoir l’enregistrer. Ainsi, les capacités de mémoire sont étroitement liées aux processus attentionnels.
D’ailleurs, l’origine d’une plainte de mémoire se trouve souvent au niveau de l’attention. Chez la personne vivant avec le VIH, les capacités d’attention peuvent être moins efficaces impactant la mémorisation.

N°1: stratégies de mémoire

Si vous devez retenir le nom de votre médecin. Imaginez qu’il s’appelle « Dr. COUREAU ». Vous pouvez d’abord séparer mentalement le nom en deux mots déjà connus par votre cerveau « COUR – EAU ». Nous utilisons la stratégie d’associer une nouvelle information avec une déjà stockée. Vous pouvez également associer le premier mot « COUR » avec un caractéristique du médecin en question afin que le nom ne soit associé qu’à cette personne.
Si vous le trouvez très athlétique, vous pouvez penser au verbe « il COURt ». Si vous pensez qu’il agit de manière bourgeoise comme s’il avait sa propre COUR, vous pouvez utiliser cette signification. Si vous le trouvez petit, vous pouvez l’associer à l’adjectif « COURt ».
Depuis l’antiquité, des stratégies mnésiques existent pour optimiser notre capacité de mémoire. Ces stratégies utilisent différents principes pour renforcer la trace mnésique. Elles sont particulièrement intéressantes pour les personnes confrontées à des difficultés d’encodage et de restitution comme chez la personne vivant avec le VIH.
Les stratégies permettent justement de bien éclairer le chemin des souvenirs et ainsi faciliter l’accès. Elles demandent un temps d’apprentissage et d’automatisation avant qu’elles soient efficaces.

N°2: économiser sa mémoire

Vous ne le savez peut-être pas …mais oui, vous pouvez aussi « économiser » votre mémoire.
Imaginez que vous ne mettez jamais vos clefs au même endroit. Ainsi, chaque jour vous devez créer une trace mnésique dans votre mémoire épisodique pour vous rappeler le lendemain où vous avez mis les clefs la veille. Si vous dédiez un endroit pour vos clefs, vous soulagez votre cerveau chaque jour d’une tâche mnésique. Cet effort mental peut désormais être utilisé pour mémoriser d’autres choses.

N°3: Connaitre votre empreinte mnesique

Chaque individu possède son propre profil de mémoire. Certaines personnes ont plus développé leur mémoire spatiale que leur mémoire vive par exemple. Notre héritage génétique, nos apprentissages et nos intérêts forment notre profil.
Il a été démontré par une neuroscientifique irlandaise que les chauffeurs de taxi de Londres ont développé des capacités de mémoire spatiale exceptionnelles pour pouvoir connaître par cœur toutes les rues de la ville. Leur zone cérébrale correspondant à la mémoire spatiale avait augmenté en taille avec l’acquisition de plus en plus de rues. Les cerveaux des chauffeurs de taxi de Londres témoignent de l’impact de nos expériences sur notre cerveau.

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